Féminicides par compagnons ou ex publiés en février 2023

Dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 février à Prunelli-di-Fiumorbo (Haute-Corse), Elisa Palmieri (23 ans) a été abattue avec une arme à feu par son ex-compagnon Samuel Dominici (âgé d'une vingtaine d'années) à son domicile. Le jeune homme a également tué avec la même arme, Joël Ottomani (53 ans), le nouveau conjoint d'Elisa. Lorsque les secours sont arrivés, la jeune femme était encore vivante mais a succombé à ses blessures lors de son transport à l'hôpital. Le tireur a ensuite pris la fuite avant de se rendre en fin de journée à la gendarmerie.

Lundi 13 février à Paris (19) le corps d'Assia Bourbatach (46 ans) a été retrouvé démembré dans le parc des Buttes-Chaumont. Son mari, Youcef Matoug (quadragénaire) avait signalé sa disparition au commissariat 6 jours après son soi-disant "départ" du domicile, le 31 janvier.
Vendredi 17 février, une information judiciaire pour assassinat, atteinte à l'intégrité d'un cadavre est ouverte.
Jeudi 23 février, le mari est placé en garde à vue dans le cadre de cette enquête, suite aux nombreuses incohérences dans son récit. Les caméras de la résidence n'ont pas filmé la sortie d'Assia, pas plus que celle de son mari qui serait parti à sa recherche.
Le lendemain, il avoue avoir tué sa femme en raison "de rancoeurs dans le couple" #féminicide

Mercredi 22 février à Cabriès (Bouches-du-Rhône), Marie-Antoinette Dory (75 ans) a été abattue, avec une arme de poing, par son mari Paul Champenois (77 ans) à leur domicile. L'homme s'est ensuite suicidé avec la même arme.

Dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 février à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Heide Lucena (44 ans) a été tuée par son conjoint Enerico Bacani (47 ans) à leur domicile. L'homme a ensuite annoncé son suicide sur les réseaux sociaux avant de se pendre à côté de la victime. C'est le père de cette femme qui a alerté les secours ce lundi, inquiet de ne pas avoir de nouvelles.
Selon ses proches, la victime subissait des violences conjugales de la part de son compagnon. Un voisin a par ailleurs entendu des cris de femme dans la nuit de vendredi à samedi. Les enquêteurs privilégient « l’hypothèse de l’homicide conjugal suivi d’un suicide »
#féminicide

Mercredi 25 janvier à Montpellier (Hérault), Sophie Cals (47 ans) a été retrouvée pendue à son domicile. Malgré l'intervention des secours, elle a succombé quelques jours plus tard à l'hôpital. C'est son mari Edouard Jouve (67 ans) qui a prévenu les secours expliquant que sa compagne s'est suicidée. Si au départ les enquêteurs envisageaient la thèse du suicide, l'autopsie a rapidement montré des marques d'étranglement, incompatibles avec une pendaison. Par ailleurs, le mari présentait son épouse comme dépressive alors que les proches de cette femme ont immédiatement contredit cette version.
Jeudi 16 février, l'homme a été mis en examen et écroué pour meurtre #féminicide Les policiers sont convaincus qu'il a maquillé son crime en suicide parce qu'il ne supportait pas que son épouse puisse avoir un amant #crimedepossession

Mardi 14 février à Lisieux (Calvados), le corps de Laure Feuillet (28 ans) a été découvert à son domicile, elle a été mortellement poignardée plusieurs jours auparavant par son ex-compagnon Hugo Delperie (30 ans). L'homme a ensuite pris la fuite, il est activement recherché.

Le meurtrier était déjà connu de la Justice pour plusieurs faits de violences conjugales : La victime avait déposé plainte contre lui en janvier 2022. Condamné à 24 mois de prison dont 6 avec sursis, il avait été incarcéré puis avait interdiction de la voir à sa sortie de prison. En 2020, il avait été également condamné à 2 reprises pour des violences sur une précédente compagne.
Ce sont les parents de la jeune femme, inquiets de ne plus avoir de nouvelles depuis le 6 février, qui ont donné l'alerte. Elle leur avait confié son fils de 3 ans pour les vacances. Les parents de la victime ont aussi indiqué avoir reçu des SMS envoyés depuis le portable de leur fille mais qu'ils semblaient être écrits par une autre personne. Les premiers éléments de l'enquête montrent que ce téléphone portable aurait borné à plusieurs endroits en France.
Une enquête pour "homicide" est ouverte #féminicide

Lundi 13 février à Sevran (Seine-Saint-Denis), Neda Valeriya Markova-Toseva (51 ans) a été poignardée à mort par son mari, Petar (56 ans), d'une quinzaine de coups de couteau #féminicide
Ressortissants bulgares, ils vivaient dans un hôtel. L'homme a lui même prévenu les secours. Un réceptionniste puis un policier ont tenté en vain de secourir la victime, gravement blessée.
Le tueur a été interpellé.

Samedi 12 février à Meudon (Hauts-de-Seine) une femme (66 ans) est décédée après avoir été laissée agonisante par son mari, à son domicile. Il a lui même prévenu les secours prétendant avoir découvert sa femme inconsciente à son retour des courses.
Cependant, selon le légiste, son corps présente des traces de coups et le décès pourrait remonter à plus de 24 heures.

Samedi 11 février à Bondy (Seine-Saint-Denis), Flora Bissard (34 ans) a été étranglée par son compagnon (37 ans) à leur domicile. C'est un voisin, témoin de la scène, qui a alerté la Police. La jeune femme se serait réfugiée sur son balcon en criant "mon mari va me tuer". À l'arrivée des secours, elle gisait inanimée dans l'appartement.

Jeudi 9 février à Yvetot (Seine-Maritime), Séverine (43 ans) a succombé à ses blessures à l'hôpital après avoir été grièvement brûlée le mardi 7 février, dans un incendie allumé volontairement à leur domicile par son compagnon (40 ans).
L'homme a été placé en garde à vue. Le procureur a confirmé les faits #féminicide .

Lundi 6 février aux Loges-Marchis (Manche), Marina Chauvel (45 ans) a été mortellement poignardée à la gorge par son mari Jean-Luc Garnier (48 ans) à leur domicile. L'homme a ensuite téléphoné à leur fille pour lui dire : « J’ai fait une connerie, j’ai tué ta mère ».

Dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 février à Gujan-Mestras (Gironde), Laurence Pasdeloup (48 ans) a été abattue, avec un pistolet, par son mari Martial Clauss (56 ans) à leur domicile. L'homme s'est ensuite suicidé avec la même arme.

C'est la fille du couple (14 ans) qui a découvert une lettre de son géniteur "s'excusant de son geste". Elle a immédiatement alerté un proche qui a découvert les corps dans la chambre à coucher.

Jeudi 2 février au Gros-Morne (Martinique), Marie-Camille Relouzat (38 ans) a été abattue par son ex-compagnon à son domicile.Transportée en urgence absolue après avoir reçu plusieurs balles dans l'abdomen et le dos, la jeune femme est décédée quelques heures plus tard à l'hôpital.