Féminicides par compagnons ou ex publiés en mai 2024

Mardi 28 mai entre Monsireigne et Sigournais (Vendée), une femme (37 ans) est décédée après avoir été percutée par son compagnon (31 ans) avec leur véhicule. Alors qu'ils rentraient d'une soirée avec un ami, une "dispute" aurait éclaté entre la victime et son conjoint. Elle aurait ensuite quitté le véhicule, laissant les deux hommes reprendre la route. Le compagnon, au volant du véhicule, aurait alors percuté la victime "sans s'en rendre compte" et "avoir senti juste un choc" avant de rentrer chez lui, son passager n'aurait rien remarqué.

Vendredi 31 mai à Bruay-sur-Escaut (Nord), Zahia (41 ans) a été tuée avec une arme à feu par son compagnon (41 ans) à leur domicile, en présence de 3 de leurs enfants âgés de 9, 13 et 18 ans.
L'homme a appelé les pompiers à 7h15 pour dire qu'il avait tué sa femme et il a raccroché. Les faits ont été confirmés par un autre appel à la police.
Toujours présent sur place à l'arrivée de la police, il a été interpellé et placé en garde à vue.

Lundi 27 mai à Monflanquin (Lot-et-Garonne), Patricia Aguanno (62 ans) a été abattue, avec un fusil, par son compagnon Jean Moeglen (90 ans) à leur domicile. C'est un voisin qui aurait donné l'alerte ce mardi après avoir trouvé le corps sans vie de Patricia en rentrant dans l'habitation. Lorsque les pompiers sont arrivés sur place, ils ont également découvert le mari, grièvement blessé au visage, après tenté de se suicider.

Mardi 28 mai à Capesterre Belle-Eau (Guadeloupe), Rosine Pétroque (27 ans) a été abattue, avec une arme à feu, par son compagnon (32 ans) à leur domicile. L'homme aurait ensuite pris la fuite, il se serait débarrassé de l'arme avant de se rendre. Selon les premières informations, la police de Capesterre Belle-Eau était déjà intervenue plusieurs fois au domicile du couple pour des violences conjugales.

Lundi 27 mai à Torcy, près de Fruges (Pas-de-Calais), Pascaline (33 ans) a été abattue par son ex compagnon (34 ans). L'homme s'est ensuite suicidé avec l'arme.
Les corps ont été retrouvés dans le jardin du domicile des parents du meurtrier, sa mère et sa soeur ont été témoins de la scène et ont donné l'alerte.
Le couple était en instance de divorce, séparé depuis le mois de février.

Mardi 21 mai au lieu-dit La Brosse, à Ingrandes-sur-Vienne (Vienne), Bernadette (89 ans) a été battue à mort, avec une barre métallique, par son mari (92 ans) à leur domicile. C'est un voisin qui aurait appelé les secours. La gendarmerie confirme les faits et évoque "un drame de la vieillesse" 🤢

Mercredi 22 mai à Saint-Jean-d’Assé (Sarthe), Évelyne Mortier (67 ans) a été abattue, avec un fusil, par son ex-mari Christian (73 ans) à proximité de son domicile alors qu'elle rentrait chez elle. L'homme, ancien motard de la police nationale, s'est ensuite suicidé avec la même arme. Ce sont des voisins, témoins des faits, qui ont alerté les secours, l'une d'elle aurait même été menacée avec l'arme par l'assassin lorsqu'elle a tenté d'intervenir . Le couple était séparé depuis 2 ans et en instance de divorce mais l'ex-conjoint ne cessait de harceler Évelyne #crimedepossession.

Vendredi 17 mai à Riedisheim (Haut-Rhin), Nadège Saillet (33 ans) a été volontairement percutée par son ex-compagnon, Johan M. (44 ans) avec leur véhicule. Polytraumatisée, elle est décédée peu de temps après à l'hôpital. Ce sont des témoins qui ont prévenu les secours. L'ex-conjoint aurait fait descendre la jeune femme de la voiture, avant de s'éloigner puis de revenir la renverser.

Samedi 11 mai, à Antibes (Alpes-Maritimes) Malvina Mejan (33 ans) aurait été tuée par son ex-compagnon. C'est lui qui a prévenu les secours mais à leur arrivée il avait pris la fuite. Il est activement recherché par la Police.

Vendredi 3 mai à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), Stéphanie Demont (33 ans) a été battue à mort par son compagnon (35 ans) dans une chambre d'hôtel. Son corps présentait une importante blessure au crâne, probablement infligée avec un marteau. Arrivé sur les lieux, le procureur de la République a indiqué que la victime était connue pour être "tombée" du 5ème étage d'un autre hôtel, situé à Ciboure, le 14 avril. Son compagnon, déjà condamné pour des faits de violences conjugales, avait été dans un premier temps placé en garde à vue pour "tentative d'homicide", soupçonné de l'avoir défenestrée, avant d'être rapidement relâché, l'affaire ayant été classée en "tentative de suicide" #JusticeLaxiste

Dimanche 28 avril à Marigot (Saint-Martin), Nathalie Caux (quadragénaire), a été battue à mort par son compagnon (trentenaire) à leur domicile. Plusieurs témoins auraient rapporté "la gravité et la brutalité" de ce crime pour lequel nous n'avons que peu d'informations.
Une autopsie a été pratiquée sur la victime en début de semaine, confirmant les faits.
La procureure la République de Pointe-à-Pitre, où l'affaire a été transférée, a indiqué que "la cause de la mort est criminelle [...] l'autopsie a révélé de multiples coups sur tout le corps" sans donner de détails sur la victime et son meurtrier #Omerta