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Jeudi 2 octobre à Quillebeuf-sur-Seine (Eure), une femme (58 ans) a été découverte morte, en bas de l’escalier, après avoir été battue et étranglée par son compagnon à leur domicile. L’homme aurait prévenu les secours en tenant de faire croire à un accident. Déjà condamné pour violences conjugales en 2020, il a été mis en examen et a été incarcéré.

Selon les éléments révélés par le procureur de la République Rémi Coutin, les gendarmes et les pompiers, intervenant sur les lieux, ont immédiatement relevé des hématomes et contusions sur le corps de la victime. Le parquet a alors décidé du placement en garde à vue du conjoint ainsi que d’un ami présent sur les lieux. Ce dernier a depuis été relâché. Le conjoint, quant à lui, aurait changé plusieurs fois de versions au cours de sa garde à vue. Par ailleurs, la victime qui avait assisté au conseil municipal la veille ne présentait pas de marques de violences à ce moment là. Cependant, quelques heures plus tard elle aurait alerté un ami lui indiquant être victime de violences de la part de son compagnon.
L’autopsie de la victime a révélé qu’elle présentait des marques de strangulation mais également de défense sur les bras. Selon le médecin légiste, ce ne sont pas ces lésions qui ont entraîné la mort de la victime mais probablement une chute dans les escaliers.

La victime était-elle inconsciente avant d’être poussée dans l’escalier ? L’enquếte est encore en cours mais le procureur indique qu’il y a “ une forte présomption de #féminicide ”.

NOUS LA CITONS,
NOUS NE L'OUBLIERONS PAS,
Nous pensons à sa famille, à ses ami-e-s et proches, et à toutes ces existences dévastées par le #TerrorismePatriarcal conjugal et familial, par ces crimes machistes perpétrés dans une indifférence médiatique, politique et sociétale, généralisée, révoltante et COMPLICE !