Féminicides par compagnons ou ex publiés en juillet 2021
69. Younis dite "Souzanne"
Abattue avec une arme à feu
Vendredi 30 juillet aux Abymes (Guadeloupe), Younis dite "Souzanne" Mark (38 ans) a été tuée par son compagnon. Il l’a abattue avec une arme à feu à son domicile dans le quartier de l’Assainissement vers 9h40 avant de prendre la fuite.
Elle était déjà morte à l’arrivée des secours, rapidement prévenus par le voisinage qui a entendu les tirs.
L’auteur des coups de feu a finalement été interpellé quelques heures plus tard et placé en garde à vue.
"L’homme qui entretenait une relation conjugale avec la victime, en couple sans vivre avec selon nos sources, a été placé en garde à vue au Morne Vergain dans l'après-midi", précise le journal.
Elle était mère de 2 filles.
68. Sylvie
Abattue avec une arme à feu
Mardi 27 juillet à Lachapelle-sous-Chaux (Territoire de Belfort), les secours ont découvert le corps de Sylvie Souillot (58 ans) qui aurait été abattue avec une arme à feu par son mari, Georges Badiqué (64 ans) dans leur maison. Il se serait ensuite suicidé avec la même arme, après avoir abattu également les 2 chiens de la famille.
C'est un proche qui a fait la macabre découverte en se rendant au domicile du couple et qui a immédiatement prévenu les secours.
Selon Anne-Sophie Peureux-Demangelle, la maire de la commune et les premiers éléments de l'enquête, "il s'agirait d'un #féminicide suivi d'un suicide".
Le couple était en instance de divorce, Sylvie voulait partir. Il y avait des tensions et la vente de la maison était lancée. #contextedeseparation
Une autopsie des corps a été ordonnée.
67. Bouchra
Poignardée à mort
Samedi 24 juillet à Vauvert (Gard), Bouchra Lairej (43 ans) a été poignardée à mort par son compagnon A. Korkbane (72 ans) dans la rue devant leur appartement. Selon le maire, c'est leur fille (15 ans) qui aurait donné l'alerte. Elle aurait assisté au crime, aurait "tout vu, tout entendu".
Malgré l'intervention rapide des secours, la victime n'a pas pu être réanimée, son corps présentant de multiples coups de couteau.
Immédiatement interpellé sur place, le concubin a été placé en garde à vue pour "homicide par conjoint" #féminicide
Lundi 26 juillet, il a été mis en examen et écroué.
Elle était mère de 3 enfants.
66. Laetitia
Battue à mort
Vendredi 23 juillet à Guillon-les-Bains (Doubs), Lætitia Luisetti (54 ans) a été battue à mort par son compagnon Jimmy Girod (39 ans). Son corps a été découvert dans sa voiture par les gendarmes, après que son conjoint se soit montré extrêmement menaçant dans le village voisin, où une fête avait eu lieu. Lorsque les militaires ont tenté de l'interpeller, l'homme s'est rebellé et un officier a été contraint de lui tirer dessus. Il a avoué les faits avant de décéder à l'hôpital en disant "c'est ma femme, je l'ai tabassée" 😡
C'est en tentant de l'appréhender, que les gendarmes sont tombés sur la voiture de la victime, abandonnée et fortement endommagée. En inspectant l'intérieur du véhicule, ils ont découvert à l'arrière le corps sans vie de cette femme, le visage tuméfié par une multitude de "coups de poings".
Une autopsie a été ordonnée et le procureur confirme que le conjoint est évidemment "le principal suspect dans la mort de sa compagne" #féminicide
Elle était mère de 2 filles majeures.
65. Delphine
Poignardée à mort
Jeudi 22 juillet dans le village de Le Souich (Pas-de-Calais), Delphine Poulain (36 ans) a été poignardée à mort par son ex-compagnon (34 ans) à leur domicile et en présence de leur fils
(14 ans). Un autre fils (18 ans) de la victime est également arrivé sur les lieux peu après.
Prévenus par des voisins, les secours ont découvert la mère de famille gisant dans son sang, victime de multiples coups de couteau de la part de son ex-conjoint. Elle a été déclarée décédée sur place #féminicide
Le meurtrier, blessé, a été transporté à l'hôpital dans un état grave. Il a tenté se suicider après son crime.
Extrêmement choqués, les 2 enfants ont également été hospitalisés.
Delphine était mère de 4 enfants âgés de 6 à 18 ans.
64. Doriane
Abattue avec une arme à feu
Dimanche 18 juillet au Plan-de-la-Tour (Var), Doriane Ragon (32 ans) a été abattue de plusieurs balles en pleine tête, près de son domicile, par Marc Floris (33 ans), avec lequel elle avait eu "une relation de courte duree" selon le procureur.
Le corps de la jeune femme a été découvert par un livreur de journaux vers 6h du matin dans une petite ruelle. Il a immédiatement alerté les secours.
Selon les enquêteurs, "l'homicide aurait eu lieu dans un climat passionnel" 😡 #féminicide
L'homme a été identifié et localisé, les forces de l'ordre devrait très prochainement l'interpeller.
@Var_matin ce n'est pas un "drame passionnel" #PresseComplice 🤮 #Honte à ce média d'utiliser ce terme moyenâgeux qui banalise les féminicides ! NON les hommes ne tuent pas par passion, c'est un #crimedepossession !
Lundi 19 juillet, l'homme est retranché lundi à Gréolières (06), où est déployé un important dispositif de gendarmerie depuis qu'il a tiré dimanche sur un gendarme sans le blesser.
Selon le procureur-adjoint de la République de Draguignan, Guy Bouchet, Marc Floris entretenait ou a entretenu des relations avec la victime sur une courte période de temps". Rapidement identifié, dimanche, grâce à l’exploitation de la vidéosurveillance de la résidence de Doriane et aux abords de laquelle elle a été abattue.
Mardi 20 juillet, le corps de Marc Floris a été découvert par le GIGN dans la montagne où il s'était retranché. Il se serait suicidé pour ne pas avoir à assumer ses actes.
Elle était mère d'une fille de 11 ans.
63. Angele
Battue à mort
Dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 juillet à Montpellier (Hérault), Angele (85 ans) a été tuée par son mari (90 ans) à leur domicile. Au cours d'une "énième dispute", l'homme a violenté son épouse en lui donnant, selon ses dires, un "coup d'épaule". Elle serait tombée et aurait succombé à une crise cardiaque. À leur arrivée, les secours ont découvert la victime ensanglantée et décédée, le corps recouvert de traces de coups.
Ce sont les voisins du couple qui ont alerté la police après avoir entendu la femme appeler à l'aide. Interpellé sur place, le nonagénaire a été placé en garde à vue. Il nie avoir voulu tuer son épouse.
Pour le moment, le parquet a ouvert une enquête pour "violences volontaires sans intention de donner la mort".
Pourtant, selon Métropolitain, la police serait intervenue régulièrement au domicile du couple pour "des différents" 😡 Encore une femme qui n'a pas été protégée 😡
@Métropolitain ce n'est pas un "drame" ni "un petit geste de colère aux lourdes conséquences" 🤮 c'est un #féminicide !!
62. Françoise
Battue à mort
Dimanche 4 juillet dans le quartier de Bel-Air à Poitiers (Vienne), Françoise Chenebault (66 ans) a été tuée par son mari Patrick Gargot (67 ans) à leur domicile. Celui-ci aurait tenté de faire passer sa mort pour "naturelle" ou "accidentelle" (peu d'informations à ce stade).
Une voisine, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de Françoise, a découvert le corps en se rendant chez le couple. Elle a aussitôt prévenu la police.
Placé en garde à vue au commissariat, le mari n'a pas convaincu les enquêteurs avec ses explications. L'autopsie a révélé que Françoise est décédée par asphyxie.
Samedi 10 juillet, Patrick a été mis en examen pour "homicide par conjoint" puis placé en détention au centre pénitentiaire de Vivonne #féminicide
Patrick a déjà été condamné trois fois depuis 2018 pour des violences sur Françoise 😡 Après une première condamnation fin 2018 à 4 mois de prison, il avait été à nouveau incarcéré pour un total d'un an en août 2019. À l'époque, la procureure avait requis du ferme craignant pour la vie de Françoise : « On ne va pas attendre que Madame se retrouve dans un cercueil », a tonné la procureure Carole Wojtas 🙄
61. Daniela
Abattue avec une arme à feu
Jeudi 8 juillet à Terrebasse (Haute-Garonne), le corps de Daniela Furrer (48 ans) a été découvert par les secours dans sa propriété ""Le Domaine de Lagnet"". Elle a été abattue avec une arme à feu par son ex-compagnon (quinquagénaire), un ressortissant suisse, qui a ensuite pris la fuite avant d'être arrêté à Zurich.
Convoqué en milieu de semaine par la police suisse pour une autre affaire, l'homme s'est montré agité et a indiqué que sa compagne avait été assassinée en France, lors d'un crime crapuleux. Il a ensuite changé de version au cours d'un second interrogatoire. Les enquêteurs ont immédiatement informé leurs homologues français qui se sont rendus au domicile de Daniela.
Sur place, les gendarmes ont rapidement remarqué le corps sans vie de la propriétaire, tuée d'une balle dans la tête. La mort remonterait à lundi ou mardi. Ils ont également relevé ""plusieurs indices graves et concordants"" contre l'ex-conjoint de Daniela.
Il a été mis en examen et placé en détention provisoire dans une prison près de Zurich pour ce #féminicide
Étant de nationalité suisse, il n'est pas extradable. La justice française pourrait se dessaisir afin qu'il soit jugé pour ces faits en Suisse.
60. Augustine
Cause du décès inconnue
Mardi 27 avril à Faa'a (Polynésie Française), Augustine Tetuaura Marea (26 ans) a été tuée par son compagnon, alors qu'elle souhaitait rompre avec lui. Malgré de nombreuses recherches son corps n'a toujours pas été retrouvé.
Interpellé la semaine dernière, son (ex-)compagnon a été mis en examen pour "homicide par conjoint" #féminicide et placé en détention provisoire.
Selon les parents d'Augustine qui avaient donné l'alerte à la gendarmerie, la jeune femme était en couple depuis plusieurs années avec cet homme marié. Lassée par ses belles promesses, elle souhaitait mettre fin à cette relation mais craignait la violence de cet homme #crimedepossession
Lorsque ses parents ne l'ont pas vue revenir, ils ont d'abord pensé qu'elle s'était cachée pour échapper aux coups de son conjoint puis ils ont rapidement fait part aux gendarmes de leurs soupçons sur cet homme.
Il a été arrêté en raison de nombreuses incohérences dans ses déclarations aux enquêteurs lors de sa garde à vue. Depuis, il a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Nuutania.
Augustine Tetuaura Marea était mère d'au moins 1 enfant.
59. Gabrielle
Battue à mort
Mardi 10 juin au lieu-dit ""Les Campets"" à Portel-des-Corbières (Aude), le corps de Gabrielle Desprez (24 ans) a été découvert par des promeneurs dans la rivière Berre, lesté avec des pierres contenues dans un sac relié par une corde. Mercredi 30 juin, les gendarmes ont interpellé Jonathan Morin (28 ans), avec qui Gabrielle a entretenu récemment une liaison amoureuse. Il a reconnu l'avoir tuée.
Au cours de ses aveux, il a indiqué que Gabrielle et lui étaient au bord de la Berre lorsque une dispute a éclaté le 8 juin, soit 2 jours avant la macabre découverte. Il a tué la jeune femme puis s'est débarrassé sur place de son corps.
Des amies de Gabrielle avaient signalé sa disparition via un avis de recherche, n'ayant plus de nouvelles depuis le 5 juin.
Jeudi 1er juillet, Jonathan Morin a été déféré devant le juge d'instruction, mis en examen pour ""meurtre sur personne vulnérable"" et placé en détention provisoire #féminicide
58. Sandra
Poignardée à mort
Vendredi 2 Juillet à Bordeaux (Gironde), Sandra Pla (31 ans) a été poignardée à mort par son ex compagnon Mickaël Falou (36 ans) à son domicile.
C'est le voisinage qui aurait alerté la Police. L'homme, qui vivait dans le même quartier, s'est ensuite retranché chez lui, le RAID est intervenu pour le déloger.
""D’après les premiers éléments, il s’agit d’un féminicide », a indiqué le procureur de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie. Mickaël Falou « a reconnu s’être rendu au domicile de son ex-compagne, le 2 juillet, dès 4 h 30 du matin, et avoir attendu, caché dans un appentis toute la nuit », précise la magistrate. Peu après 8h30, il s'est jeté sur Sandra qui rentrait de l'école après avoir déposé leur fille et l'a poignardée à mort.
Depuis leur séparation, en janvier, Sandra avait porté plainte à 2 reprises contre son ex-conjoint qu’elle accusait de la harceler : le 6 janvier, puis, par un courrier au procureur, le 30 mars. La première a d’abord été classée sans suite, après un placement en garde à vue de Mickaël Falou le 9 mars.
Puis pour la seconde, il avait à nouveau été interpellé et placé en garde à vue le 28 juin pour harcèlement téléphonique visant la victime. Placé sous contrôle judiciaire, il avait interdiction d’entrer en contact avec Sandra dans l'attente de son procès en correctionnelle en novembre prochain.
Sa famille ainsi que le voisinage avaient déposé plusieurs plaintes et main-courantes.
Sandra avait aussi déposé une demande d’ordonnance de protection auprès d’un juge aux affaires familiales, fin février, qui avait été rejetée : Faute de ""preuve"" la Justice n'a pris aucune décision pour la protéger. 😡
Encore un assassin connu de la Justice et dont la dangerosité a été très mal évaluée.
#JusticeComplice #Justicelaxiste
Mickaël Falou le meurtrier de Sandra Pla était jugé, mardi 16 novembre, devant le tribunal correctionnel pour avoir passé des appels et envoyé des messages malveillants à Sandra durant plusieurs mois avant de la tuer.
Elle était mère d'une petite fille de 4 ans, à l'école au moment des faits.