114 . Régine
Battue à mort
Entre mercredi 23 et jeudi 24 octobre à Gisors (Eure), Régine Oury (60 ans) aurait été tuée par son compagnon Christophe C. (46 ans). Les gendarmes ont prétendu que le corps ne présentait aucune trace de violences, pourtant, sa fille désigne le compagnon comme l'auteur du meurtre.
Interpellé chez lui, l'homme nie les faits alors qu'il présente sur lui des traces de lutte. Il prétend avoir été agressé par une personne armée d'une hache, lui attribuant le crime, d’où, les traces de sang sur son corps.
Placé en garde à vue, il sera finalement remis en liberté malgré son casier judiciaire très chargé. #JusticeComplice
Multirécidiviste, son casier comporte 17 mentions dont plusieurs pour des violences aggravées. L’homme avait déjà été poursuivi pour tentative de féminicide sur une ex-compagne mais finalement pas inquiété “faute de preuves”.
L’autopsie révèle de multiples traces de violences sur le corps de Régine, Christophe C. reste pourtant libre. Il sera finalement placé en détention en décembre 2022 pour des violences conjugales sur une ex compagne.
En juin 2024, il est enfin mis en examen pour “meurtre par conjoint”.
Le 14 novembre 2024, il fait une demande remise en liberté qui lui est refusée, l'avocat général pointant la dangerosité de Christophe C. et le risque de fuite.
Nous découvrons cette victime à travers cet article et nous sommes toujours autant révoltées par l' #OMERTA qui règne au sein des parquets alors que les #féminicides et les violences faites aux femmes sont "la grande cause du quinquennat".
En 2022, le gouvernement avait annoncé 118 féminicides conjugaux, 4 d'entre elles n'ont pas été médiatisées.
Cette victime n'a pas, non plus, été comptabilisée dans les chiffres du gouvernement (qui ne sont jamais mises à jour), elle a été totalement invisibilisée.
Régine était mère de plusieurs enfants. Sa fille se bat depuis 2 ans pour lui rendre justice. Elle a tout notre soutien !